• Cetatea lui Dumnezeu: Sf. Augustin (354-430)

    Printre nenumaratele opere, sf. Augustin a lasat posteritatii in particular o trilogie: Confesiuni, Despre Sf. Treime și Despre cetatea lui Dumnezeu. In aceste lucrari este exprimata esenta gandirii, spiritualitatii si teologiei secolului al V-lea al crestinismului. Sinteza de neegalat, pe plan filosofic, teologic si spiritual, facuta de episcopul de Hipona dainuie peste veacuri ca o "CETATE" bine intarita cu trei turnuri si ne identifica pe unul fiecare dintre noi cu demersul spiritual, filosofic si teologic al unui om care a trait pe pamant "cautandu-L pe Dumnezeu".

     

    Cité de Dieu, Saint Augustin

    Première partie : livres I à V

    La prospérité de Rome n’est pas due au culte païen des faux dieux, ni les maux actuels ne doivent être imputés à la cessation de ce culte.

    I.              Les Goths à Rome : Argument. — Saint Augustin combat cette erreur des païens qui attribuaient les malheurs du monde et surtout la prise récente de Rome par les Goths à la religion chrétienne et à l’interdiction du culte des dieux. Il fait voir que les biens et les maux de la vie ont été de tout temps communs aux bons et aux méchants. Enfin il châtie l’impudence de ceux qui ne rougissaient pas de triompher contre le christianisme du viol que des femmes chrétiennes avaient eu à subir.

    II.            Rome et ses faux dieux : Argument. — Saint Augustin traite des maux que les Romains  ont eu à subir avant Jésus-Christ, pendant que florissait le culte des faux dieux; il démontre que loin d’avoir été préservée par ses dieux, Rome en a reçu les seuls maux véritables ou du moins les plus grands de tous, à savoir les vices de l’âme et la corruption des moeurs. 

    III.          Les romains et leurs faux dieux : Argument. — Après avoir parlé, dans le livre précédent, des maux qui regardent l’âme et les moeurs, saint Augustin considère ici les maux qui regardent le corps et les choses extérieures ; il fait voir que les Romains, dès l’origine, ont eu à endurer cette dernière sorte de maux, sans que les faux dieux, qu’ils adoraient librement avant l’avènement du Christ, aient été capables de les en préserver. 

    IV.          À qui est due la grandeur des romains : Argument. — Il est prouvé dans ce livre que la grandeur et la durée de l’empire romain ne sont point l’ouvrage de Jupiter, ni des autres dieux du paganisme, dont la puissance est restreinte à des objets particuliers et à des fonctions secondaires, mais qu’il en faut faire honneur au seul vrai Dieu, principe de toute félicité, qui forme et maintient les royaumes de la terre par les décrets souverains de sa sagesse. 

    V.            Anciennes mœurs des romains : Saint Augustin discute d’abord la question du fatalisme, pour confondre ceux qui expliquaient la prospérité de l’empire romain par le fatum, comme il a fait précédemment pour ceux qui l’attribuaient à la protection des faux dieux. Amené de la sorte à  traiter de la prescience divine, il prouve qu’elle n’ôte point le libre arbitre de notre volonté. Il parle ensuite des anciennes moeurs des Romains, et fait comprendre par quel mérite ou par quel arrêt de la divine justice ils ont obtenu, pour l’accroissement de leur empire, l’assistance du vrai Dieu qu’ils n’adoraient pas. Enfin il enseigne en quoi des empereurs chrétiens doivent faire consister la félicité. 

    Deuxième partie : livres VI à X

    Contre les thèses de ceux qui ne voient pas que le mal a toujours existé, avant comme après la naissance du Christ, et contre la fait que le culte païen des faux dieux n’est pas utile pour la béatitude éternelle après la mort.

    VI.          Les dieux païens : Après avoir réfuté, dans les cinq livres qui précèdent, ceux qui veulent qu’on adore les dieux en vue des intérêts de la vie temporelle, saint Augustin discute contre ceux qui les adorent pour les avantages de la vie éternelle. C’est à quoi sont consacrés les cinq livres qui suivent. L’objet particulier de celui-ci est de faire voir quelle basse idée se faisait des dieux Varron lui-même, le plus autorisé entre les théologiens du paganisme. Saint Augustin, s’appuyant sur la division que fait cet écrivain de la théologie en trois espèces : la théologie mythique, la théologie naturelle et la théologie civile, démontre que la théologie mythique et la théologie civile ne servent de rien pour la félicité de la vie future. 

    VII.        Les dieux choisis : Argument. — Saint Augustin s’attache à l’examen des dieux choisis de la théologie civile, Janus, Jupiter, Saturne et les autres; il démontre que le culte rendu à ces dieux n’est d’aucun usage pour acquérir la félicité éternelle, d’autant plus que ces divinités sont des inventions humaines pour une activité bien précise. 

    VIII.      Théologie naturelle : Saint Augustin en vient à la troisième espèce de théologie, dite naturelle, et la question étant toujours de savoir si le culte de cette sorte de dieux est de quelque usage pour acquérir la vie éternelle. Il entre en discussion à ce sujet avec les platoniciens, les plus éminents entre les philosophes et les plus proches de la foi chrétienne. Il réfute en ce livre Apulée et tous ceux qui veulent qu’on rende un culte aux démons à titre de messagers et d’intermédiaires entre les dieux et les hommes, faisant voir que les hommes ne peuvent en aucune façon avoir pour intercesseurs utiles auprès de bonnes divinités, des démons convaincus de tous les vices et qui inspirent et favorisent les fictions des poètes, les scandales de la scène, les maléfices coupables de la magie, toutes choses odieuses aux gens de bien. 

    IX.          Deux espèces de démons : Argument. — Après avoir établi dans le livre précédent qu’il ne faut point adorer les démons, cent fois convaincus par leurs propres aveux d’être des esprits pervers, saint Augustin prend à partie ceux d’entre ses adversaires qui font une différence entre deux sortes de démons, les uns bons, les autres mauvais ; il démontre que cette différence n’existe pas et qu’il n’appartient à aucun démon, mais au seul Jésus-Christ, d’être le médiateur des hommes en ce qui regarde l’éternelle félicité. 

    X.            Le culte de latrie : Saint Augustin établit que les bons anges veulent qu’on offre à Dieu seul, objet de leurs propres adorations, les honneurs divins et les sacrifices qui constituent le culte de latrie. Il discute ensuite contre Porphyre sur le principe et la voie de la purification et la délivrance de l’âme. 

    Troisième partie : livres XI à XIV

    De la doctrine chrétienne de l’origine des deux Cités : la Cité de Dieu et la Cité du monde avec les différences spécifiques à chacune d’entre elles.

    XI.          Origine des deux cités : Ici commence la seconde partie de l’ouvrage, celle qui a pour objet propre d’exposer l’origine, le progrès et le terme des deux Cités. Saint Augustin montre en premier lieu la lutte de la Cité céleste et de la Cité terrestre préexistant déjà dans la séparation des bons anges et des mauvais anges, et à cette occasion, il traite de la formation du monde, telle qu’elle est décrite par les saintes Ecritures au commencement de la Genèse. 

    XII.        L’ange et l’homme : Saint Augustin discute premièrement deux questions sur les anges : d’où est venue aux bons anges la bonne volonté et aux mauvais anges la mauvaise? quelle est la cause de la béatitude des uns et de la misère des autres? Il traite ensuite de la création de l’homme et prouve que l’homme n’existe pas de toute éternité, mais qu’il a été formé dans le temps, et sans autre cause que Dieu. 

    XIII.      De la mort : Saint Augustin s’attache à établir dans ce livre que la mort est pour les hommes une punition et une suite du péché d’Adam. Dieu a créé l’homme pour la vie, mais il a laissé l’homme libre de ces choix. C’est pourquoi, le péché de désobéissance au commandement de Dieu, « vous ne mangerez pas de cet arbre », a entraîné la mort du genre humain. 

    XIV.      Le péché originel : Saint Augustin traite encore du péché originel, source de la vie charnelle de l’homme et de ses affections vicieuses. Il s’attache surtout à faire voir que la honte qui accompagne en nous la volupté est le juste châtiment de la désobéissance primitive, et cherche comment l’homme, s’il n’eût pas péché, eût engendré des enfants sans aucun mouvement de concupiscence. C’est ici qu’intervient explicitement la différence des 2 Cités. 

    Quatrième partie : livres XV à XVIII

    Sur le désaccord entre les deux Cités : de Dieu et du monde. Déjà sur cette terre nous avons des images qui nous font percevoir les deux Cités.

    XV.        Avant le déluge : Ayant traité, dans les quatre livres qui précèdent, de l’origine des deux cités, saint Augustin en expose le progrès dans les quatre livres qui suivent, et, pour cela, il s’attache aux principaux passages de l’Histoire sainte où ce progrès est indiqué. Dans le présent livre, en particulier, il commente le récit de la Genèse depuis Caïn et Abel jusqu’au déluge. La Cité de Dieu progresse et se développe avec la Cité terrestre. 

    XVI.      De Noé à David : Dans la première partie de ce livre, du premier chapitre au deuxième, saint Augustin expose le développement des deux cités, d’après l’Histoire sainte, depuis Noé jusqu’à Abraham; dans la dernière partie, il s’attache à la seule cité céleste depuis Abraham jusqu’aux rois hébreux. À travers personnages et événements, Augustin voit la trace de la main providentielle de Dieu dans l’histoire des hommes. 

    XVII.    De David à Jésus-Christ : Saint Augustin suit le développement de la Cité de Dieu au temps des Rois et des Prophètes, depuis Samuel et David jusqu’à Jésus-Christ, et il indique dans les saintes Ecritures, particulièrement dans les livres des Rois, des Psaumes et de Salomon,  les passages où Jésus-Christ et l’Eglise sont annoncés. 

    XVIII.  Histoire des deux Cités : Saint Augustin expose le développement des deux cités depuis l’époque d’Abraham jusqu’à la fin du monde; il signale en même temps les oracles qui ont annoncé Jésus-Christ, soit chez les sibylles, soit principalement chez les prophètes qui ont écrit depuis la naissance de l’empire romain, tels qu’Osée, Amos, Isaïe, Michée et les suivants. 

    Cinquième partie : livres XIX à XXII

    Sur le destin final des deux Cités : Cité de Dieu et la béatitude éternelle, Cité du monde et la châtiment éternel.

    XIX.      Le souverain bien : Ce livre traite de la fin de chacune des deux cités. On y examine les théories des philosophes sur le souverain bien, et leurs vains efforts pour se faire à eux-mêmes en cette vie une félicité parfaite. Tout en réfutant soigneusement ces doctrines, saint Augustin montre en quoi consiste la félicité du chrétien, ce qu’elle peut être dans la vie présente, ce qu’on a droit d’espérer qu’elle sera dans la vie future. 

    XX.        Le jugement dernier : saint Augustin traite du jugement dernier et des témoignages qui l’annoncent dans l’Ancien Testament et dans le Nouveau. Ce jugement n’est pas à attendre avec peur et crainte, mais au contraire avec joie et espérance. Car c’est le Christ lui-même, le Souverain Juge qui viendra à la fin des temps nous introduire dans la vision béatifique éternelle. 

    XXI.      La réprobation des méchants : Saint Augustin traite en ce livre de la fin justement réservée à la cité du diable, ou, en d’autres termes, du supplice éternel des damnés, et il réfute sur ce point les arguments des incrédules. Certains éléments de la nature sont en mesure d’argumenter l’existence des supplices éternels qui seront la récompense des injustes. 

    XXII.    Bonheurs des saints : Le sujet de ce livre  est la fin réservée à la Cité de Dieu, c’est-à-dire l’éternelle félicité des saints. On y établit la résurrection future des corps et on y explique en quoi elle consistera. L’ouvrage se termine par la description de la vie des bienheureux dans leurs corps immortels et spirituels devenus éternels devant Dieu.


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